Naissance d’un ascenseur : une rencontre entre art et technicité

09 avril 2019

Naissance d’un ascenseur : une rencontre entre art et technicité

Fort de ses 70 ans d’expérience, Drieux-Combaluzier applique chaque jour son savoir-faire traditionnel pour sublimer les ascenseurs parisiens. Depuis la fusion des maisons Drieux et Combaluzier, ce ne sont pas moins de 1000 ascenseurs qui ont ainsi été créés. En tout, l’entreprise dispose aujourd’hui d’un parc de 9 000 appareils.

Drieux-Combaluzier se distingue de ses concurrents en alliant à la fois la sécurité des utilisateurs et l’esthétisme de ses ascenseurs. Le respect des normes est au cœur de l’attention de l’entreprise, de la conception à la mise en service. En tout, 6 corps de métiers différents se relaient sur les chantiers.

 

Les étapes de fabrication d’un ascenseur Drieux-Combaluzier

Un ascenseur est une structure complexe. Avant tout, « ce qui est primordial pour Drieux-Combaluzier, c’est la sécurité des personnes » explique Patrice Huet. Cet impératif de respect des normes de sûreté est donc placé au centre de la conception. La fabrication d’un ascenseur, d’autant plus s’il n’y a pas de structure existante, se réalise ainsi en plusieurs étapes.

 

1. Concevoir l’ascenseur en bureau d’étude et en atelier

  • Le bureau d’étude réalise un relevé de la cage d’escalier pour étudier l’emplacement où se trouvera le futur ascenseur. Cette première équipe étudie la complexité du projet et le planifie dans le moindre détail en collaboration avec l’atelier.
  • L’atelier débute la fabrication de la structure porteuse. Un pylône peut ainsi nécessiter 3 à 4 semaines de travail.

 

2. Préparer l’immeuble à l’installation de l’ascenseur

  • En parallèle, un maçon se déplace sur le site pour créer la base de la machinerie.
  • Un plombier intervient également sur les conduites d’eau et de gaz si nécessaire.
  • Pour installer la structure porteuse, l’escalier est découpé étage par étage tout en préservant la mobilité des habitants au sein de l’immeuble. « C’est l’étape la plus technique » indique Patrice Huet.

 

3. Garantir la sécurité des usagers et l’esthétisme de l’ascenseur avant la livraison

  • Le maçon intervient pour refaire le plâtre à chaque étage où l’escalier a été retiré.
  • Les feuillures recevant le vitrage du pylône sont peintes avant que les verres ne soient posés dans un souci d’esthétisme.
  • L’ascenseur peut alors être installé à l’intérieur de la gaine. Ainsi, la cabine, les câbles et l’ensemble de la machinerie sont mis en place.
  • Une fois l’ascenseur posé, les peintures intérieure et extérieure du pylône sont réalisées, le vitrage est installé et les mains courantes sont remises en place.
  • L’ascenseur est finalement contrôlé avant d’être mis en service.

 

Sur chaque chantier, un contremaître supervise l’avancée des opérations. « Il coordonne tous les intervenants » explique Patrice Huet. Ainsi, les différents corps de métier interviennent en relai sur chaque projet. En tout, 18 personnes interviennent sur le chantier, un véritable travail d’équipe !

Avec sa double certification OHSAS 18001 et ISO 90001, Drieux-Combaluzier s’engage à respecter des normes de sécurité strictes. Cela signifie qu’à tout moment du chantier, seules 2 personnes peuvent intervenir simultanément. Cela permet de diminuer significativement la dangerosité du chantier.

 

L’esthétisme au cœur des ascenseurs Drieux-Combaluzier

Les ascenseurs Drieux-Combaluzier habillent les immeubles parisiens et font partie intégrante de la vie quotidienne de leurs habitants. « L’une des différences de Drieux-Combaluzier par rapport à ses concurrents, c’est d’avoir toujours une vue sur l’esthétique » explique Patrice Huet. La technique et l’esthétisme vont donc de pair. Seules les normes de sécurité peuvent amener à des arbitrages en fixant certaines règles pour les structures.

Drieux-Combaluzier a ainsi réalisé un ascenseur révolutionnaire. Ce dispositif, complètement rond, est unique dans son mode de fonctionnement ainsi que son esthétisme. Le bureau d’étude a ainsi conçu un mode de fonctionnement jamais vu encore : le pylône tourne sur lui-même à 40°. De cette façon, l’ascenseur répond parfaitement aux demandes du client tout en respectant les contraintes techniques.

De manière générale, la pièce la plus artistique est très certainement la cabine. L’éclairage ainsi que les moulures y jouent un rôle important. La seule limite des ascenseurs Drieux-Combaluzier est l’envie du client. En effet, l’entreprise possède une liberté totale et peut personnaliser chacune de ses créations.

 

La technicité des ascenseurs Drieux-Combaluzier

Chaque technicien Drieux-Combaluzier dispose de 20 à 30 ans d’expérience métier. Ces connaissances et savoir-faire acquis au fil des années permettent aux équipes de proposer des dispositifs véritablement différenciants. La philosophie de l’entreprise lui permet de toujours trouver des solutions uniques même dans les situations jugées impossibles. Le bureau d’études peaufine ainsi chaque détail de la fabrication avant que l’atelier n’entre en scène.

« Drieux-Combaluzier privilégie toujours les normes et la sécurité du bâtiment et des personnes » déclare Patrice Huet. Pour renforcer certains pylônes, des tubes sont par exemple ajoutés à l’intérieur pour les renforcer. Ces tubes, invisibles à l’œil, permettent d’assurer la robustesse et la résistance mécanique de la structure.

De plus, le découpage de l’escalier lors de l’installation d’un ascenseur est la partie la plus technique. En effet, Drieux-Combaluzier doit non seulement découper soigneusement l’escalier mais également préserver la mobilité des habitants résidant dans l’immeuble recevant l’ascenseur.

 

Vers de nouveaux défis techniques

Dorénavant, Drieux-Combaluzier s’investit également dans un nouveau challenge : remplacer des ascenseurs déjà existants. « C’est un nouveau métier ! » explique Patrice Huet. En effet, beaucoup d’ascenseurs parisiens sont vétustes, certains ayant déjà 50 ans ou plus. Les techniciens Drieux-Combaluzier doivent alors composer avec des structures déjà existantes. Ces chantiers nécessitent alors une technicité spécifique.

Drieux-Combaluzier dispose d’un service qualité indépendant qui peut certifier chaque ascenseur, créé ou rénové, du marquage CE. À la clé, une véritable valeur ajoutée pour le client : nul besoin pour lui de passer par un bureau de contrôle pour obtenir sa certification.

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