La rue de Rivoli, une architecture impériale
02 novembre 2016
Percée sous Napoléon, la rue de Rivoli témoigne de la grandeur voulue par le futur empereur pour la capitale. Ses immeubles sont typiques de l’architecture néoclassique du 19e siècle. Cette rue est bâtie avec un style classique nommé le style Régence.
Remarquable en son début par ses arcades, bordées par le Jardin des Tuileries et par le Louvre, la rue de Rivoli est emblématique de l’architecture néo-classique du début du 20e siècle. C’est Napoléon, Premier consul, qui décida, par un décret signé le 17 Vendémiaire de l’an X (9 octobre 1801), le percement de cette voie triomphale de 20 mètres de large, reliant l’est à l’ouest de Paris. Les travaux, qui commencèrent en 1802, n’avaient pas pour seul but d’ouvrir un axe favorisant la communication. Ils devaient surtout donner naissance à une large artère facilitant la riposte de l’État en cas d’émeutes… La rue prit le nom de Rivoli en hommage à la plus célèbre victoire de la Première campagne d’Italie. Elle fut pavée pour le sacre de Napoléon 1er en 1804. Mais les arcades ne furent achevées définitivement qu’en 1855, sous Napoléon III.
Une rue dévolue au luxe
Afin de répondre harmonieusement au Louvre qui leur fait face, les nouveaux bâtiments, dessinés par les architectes Percier et Fontaine, présentent des façades régulières, à l’élégance sévère, appuyées sur des arcades. Les immeubles, construits obligatoirement en pierre suivant des lignes strictes, comportent tous trois étages sur un entresol, dont un premier étage agrémenté de balcons en fer forgé, un deuxième étage sans balcon et un dernier étage moins élevé avec balustrades. Il en résulte une monumentalité austère et une rigueur grandiose propices aux promenades d’agrément des Parisiens. Dès son origine, la voie prestigieuse est dévolue au luxe : l’installation de tout commerce de bouche est interdite, de même que toute activité artisanale, l’usage d’un marteau ou d’un four étant fermement proscrit !
Si, aujourd’hui, les arcades abritent quelques boutiques destinées aux touristes, la rue de Rivoli reste l’une des adresses les plus réputées de la capitale, notamment pour ses hôtels cinq étoiles : Meurice, Saint-James, Brighton… Elle n’a atteint sa longueur actuelle que sous le préfet Haussmann, qui a assoupli en son terme les contraintes architecturales. Étendue sur trois kilomètres, elle demeure l’une des rues les plus longues de Paris.
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