Éric Degueldre : “Une communication à tous les étages”
12 juin 2018
Entre le syndic de copropriétés Degueldre & Cie, 120e administrateur de biens de France, et Drieux-Combaluzier, la relation dure depuis si longtemps que plus personne ne saurait la dater avec précision. Peu importe, au fond, puisque l’important réside dans la nature de cette relation, Drieux-Combaluzier assurant pour le syndic la maintenance de 102 appareils à Paris et en région parisienne. Rencontre.
Paris, Plaine Monceau, au cœur du XVIIe arrondissement. Depuis 1910, le syndic de copropriétés Degueldre & Cie officie au 40 de l’avenue de Villiers, dans un superbe bâtiment qui a dû être édifié en même temps que la station Malesherbes, idéalement placée à sa pointe. Toute proche, la place du Général Catroux offre une respiration et un point de vue unique sur l’architecture si typiquement parisienne de ce quartier prisé depuis des décennies. Dans ce contexte, la rencontre avec un administrateur aussi bien installé – dans tous les sens du terme, puisqu’avec la gestion de 400 immeubles en copropriétés et 3400 lots en gérance, il pointe à la 120e place au niveau national selon le dernier classement – promettait d’avoir des airs un rien compassés. Il n’en fut rien !
“C’EST BIEN SIMPLE, JE N’EN ENTENDS JAMAIS PARLER !”
Éric Degueldre, qui représente la quatrième génération à la tête de cette entreprise, créée donc par son arrière grand-père, est aussi accueillant que décontracté. Loin de la figure souvent brocardée de l’héritier, il connaît son métier sur le bout des doigts et s’y investit avec conviction (voir encadré). “Nous faisons un métier dans lequel il faut des hommes derrière les dossiers”, indique-t-il. “Mais nous sentons bien aussi qu’être propriétaire aujourd’hui crée beaucoup de frustrations : les remboursements de prêts vous étranglent, les coûts d’entretien sont élevés et les impôts vous assomment.” Sans oublier que, pour le grand public, les propriétaires font figure de rentiers. “Tout cela complique évidemment la vie avec les fournisseurs”, enchaîne Éric Degueldre. “Les copropriétaires exigent le bon prix, la bonne prestation et la bonne restitution d’information”. Et il semble que ce soit précisément le cas avec Drieux-Combaluzier, qui assure la maintenance de 102 appareils dans des immeubles gérés par Degueldre & Cie en Ile-de-France. La collaboration entre les deux sociétés, immémoriale, précède en réalité l’arrivée de l’actuel dirigeant. “C’est bien simple, je n’en entends jamais parler ! Et je considère qu’un fournisseur dont on n’entend pas parler est un bon fournisseur”, plaisante Éric Degueldre. Une façon de dire que les deux sociétés travaillent réellement “l’une à côté de l’autre dans l’accompagnement des clients”.
UNE COLLABORATION VERTUEUSE
Il faut dire que le savoir-faire et l’organisation de Drieux-Combaluzier répond en tous points aux attentes des copropriétaires. Avec ses cent techniciens experts en immeubles haussmanniens et Art Déco, tous équipés de scooters pour intervenir plus vite, et son atelier de réparation de cartes électroniques situé aux Lilas, les réparations sont traitées avec la plus grande diligence. Si l’accompagnement est donc bien réel, Drieux-Combaluzier sait également être transparent et expliquer l’intérêt d’une démarche d’investissement lorsqu’elle s’avère nécessaire. De son côté, Degueldre & Cie met en place une pédagogie adaptée vis-à-vis des copropriétaires. En somme, ce qui explique la saine relation entre le syndic et son prestataire tient au fait qu’il existe “une communication à tous les étages”, comme l’explique avec humour Eric Degueldre. “Sur place, les techniciens parlent aux concierges et aux copropriétaires les plus impliqués. Les responsables du service client de Drieux-Combaluzier expliquent les choses au gestionnaire et, au niveau de la direction de nos deux sociétés, nous échangeons à propos de nos stratégies d’entreprises.” Une collaboration effectivement vertueuse qui explique qu’elle dure depuis aussi longtemps… Mais tout cela ne serait rien si les deux acteurs n’avaient pas la même philosophie, à savoir de “penser d’abord aux clients”. Parce que, insiste Eric Degueldre, “il faut toujours avoir en tête que le client est légitime”. Un mantra que de nombreuses entreprises semblent souvent négliger…
ERIC DEGUELDRE OU L’ESPRIT D’OUVERTURE
A 54 ans, Eric Degueldre n’a rien de la figure classique du syndic de copropriétés parisien, à l’ancienne, confit dans sa stature de notable. Avenant mais également engagé, il est ainsi actif au sein du syndicat immobilier UNIS, dont Drieux-Combaluzier est d’ailleurs partenaire. Une activité qui intéresse tout particulièrement Eric Degueldre parce qu’elle lui permet non seulement d’échanger avec d’autres syndics mais également de mesurer les différences de comportements entre les villes de France. “A Paris, les copropriétaires téléphonent au syndic au moindre problème, alors qu’il suffit souvent d’en parler avec ses voisins: c’est la proximité dans la distance. A Lyon, au contraire, il n’y a aucune distance : les personnes se voient, se parlent et sont réellement dans une proximité constructive”.
Entretien et maintenance d’ascenseur, qui est responsable ?
Syndic de copropriété, Property manager… vers qui dois-je me tourner lorsque la maintenance de l’ascenseur installé dans mon immeuble devient nécessaire ? Chacun de ces parties a un rôle précis au sein de la copropriété, ils sont désignés de manières différentes et ne disposent pas des mêmes responsabilités. Focus sur les instances importantes de votre […]
Administrateur de biens : comment garantir le bon fonctionnement technique de son immeuble ?
Garantir le bon fonctionnement technique d’un immeuble n’est pas chose aisée. Un administrateur de biens se doit de présenter à ses copropriétaires les meilleures prestations aux meilleurs coûts afin d’assurer un quotidien paisible aux usagers. A ce titre, le choix d’un prestataire doit être mûrement réfléchi, en répertoriant et en anticipant les besoins en entretien […]
Accessibilité des personnes à mobilité réduite : ce qui change pour vos immeubles
La loi ELAN, promulguée en novembre 2018, portant sur l’évolution du logement, de l’aménagement et du numérique prévoit de “Construire plus, mieux et moins cher”. Elle impose des normes à respecter pour la construction afin de protéger les plus fragiles, notamment les personnes à mobilité réduite (PMR). Plusieurs décrets de cette loi sont étroitement liés […]