Législation ascenseur : quels sont les dispositifs de sécurité obligatoires ?

17 octobre 2018

Législation ascenseur : quels sont les dispositifs de sécurité obligatoires ?

Chaque jour, 1 français sur 5 prend l’ascenseur. Dans l’hexagone, près de 550 000 appareils assurent ainsi 100 millions de trajets quotidiens. Pourtant, le parc français apparaît plutôt vétuste et ancien. Ainsi, près d’un quart des ascenseurs ont plus de 40 ans et la moitié d‘entre eux, plus de 25 ans. Pour garantir la sécurité des usagers, la législation encadre les obligations des propriétaires comme des ascensoristes. La loi Urbanisme et Habitat exige depuis 2003 une mise en conformité progressive de l’ensemble du parc, une obligation arrivant à échéance en juillet 2018. Alors quels sont les dispositifs de sécurité désormais obligatoires dans un ascenseur, qu’il soit récent ou ancien ?

 

Les portes : un enjeu de sécurité prioritaire

 

« Au contact régulier des usagers, les portes et les serrures d’ascenseur concentrent une grande partie des demandes d’intervention », explique Fabrice Grasseau, responsable Process Opérationnels chez Drieux-Combaluzier, « 30% de nos prises en charge leur sont dédiées ». En cause, le plus souvent ? « Un problème de réglages, d’usure naturelle ou encore de vandalisme ». Pour garantir la sécurité des usagers, la législation impose sur chaque ascenseur :

 

  • Des serrures munies de dispositifs de contrôle de la fermeture et du verrouillage des portes palières. Ils préviennent toute réouverture des portes lorsque l’ascenseur est en mouvement.
  • Un dispositif de détection de présence des personnes, destiné à les protéger contre le choc des portes coulissantes lors de leur fermeture.
  • Une résistance mécanique suffisante du vitrage de la porte palière, pour garantir sa solidité et la sécurité de l’usager.
  • Un système de verrouillage des portes et portillons destinés à la visite technique de la gaine et de la cuvette, ainsi que des portes de secours. Ce dispositif intègre une commande automatique de l’arrêt de l’ascenseur, activée lors d’une ouverture par le personnel d’intervention.
  • Enfin, si le propriétaire le juge nécessaire, un dispositif empêchant ou limitant un déverrouillage mal intentionné des portes palières peut être installé.

 

Garantir la sécurité de la cabine et du dispositif d’élévation de l’ascenseur

 

Moins visibles, de nombreux dispositifs agissent dans l’ombre pour garantir un trajet sans accroc pour les usagers. C’est le cas des systèmes obligatoires assurant la sécurité de la cabine et du dispositif d’élévation de l’ascenseur :

 

  • La clôture de protection de la gaine d’ascenseur la sécurise contre toute intrusion. Un maillage de tiges métalliques tressées, par exemple, peut ainsi garantir la fermeture totale de la gaine.
  • Le parachute de cabine et le limiteur de vitesse en descente fonctionnent mécaniquement et permettent, dans un ascenseur électrique, de prévenir toute vitesse excessive de la cabine. Ce dispositif ne s’enclenche que de façon très occasionnelle, si un usager saute très violemment dans une cabine par exemple.
  • La protection contre la chute en gaine lorsque la cabine est immobilisée en dehors de la zone de déverrouillage. Un garde-pied, rétractable ou non, vient sécuriser tout espace vacant potentiel entre la cabine et le pallier, en cas de dégagement de personne.
  • Le dispositif de contrôle de l’arrêt et du maintien à niveau de la cabine. Ce système assure un accès sans danger à la cabine, à tous les paliers desservis. L’ascenseur se remet automatiquement à hauteur en cas de variation en niveau de la cabine. Il garantit également l’accès des personnes handicapées ou à mobilité réduite.
  • Le système de protection contre la chute libre, la dérive et la survitesse des ascenseurs hydrauliques. Ces ascenseurs présentent des systèmes particuliers. Ils doivent donc disposer, en fonction des modèles, de dispositifs bien spécifiques, entraînant des contraintes de maintenance supplémentaires.
  • Le dispositif de protection contre la vitesse excessive de la cabine en montée, pour les ascenseurs électriques à adhérence donc la charge maximum est supérieure à 300 kg.
  • Le système de téléalarme entre la cabine et le service d’intervention, doublé d’un éclairage de secours en cabine.

 

La sécurité des installations est prise très au sérieux chez Drieux-Combaluzier, et Fabrice Grasseau en atteste : « la sécurité constitue un élément fondamental de notre métier. On ne peut pas concevoir qu’un ascenseur ne soit pas sécurisé aussi bien pour les usagers que pour les équipes ». Si on l’interroge sur la vocation première de son métier, il est catégorique, sa priorité c’est avant tout « délivrer un service d’une sécurité absolue, pour les équipes comme les usagers ». Et Fabrice Grasseau accompagne depuis de nombreuses années les techniciens dans la prise en main des enjeux de sécurité inhérents à leur métier.

 

Comment sensibiliser les équipes d’intervention aux enjeux de sécurité ?

 

La sécurité constitue un enjeu central chez Drieux-Combaluzier. Chaque technicien dispose d’un équipement de protection individuel incluant, entre autres, un bleu de travail, des chaussures de sécurité, des gants et une casquette coquée. En cas d’intervention sur des composants ou conducteurs, dans les armoires de commande, les armoires électriques ou encore sur les tableaux d’arrivée de courant, les équipes s’appuient sur des équipements isolés : VAT, gants, tournevis… Tous les 6 mois, un contrôle de l’ensemble des équipements est effectué. De plus, la bonne utilisation de l’équipement de protection est vérifiée lors d’audits sur site.

 

La sécurité des équipes passe aussi par la formation. « Dès qu’un technicien est embauché dans l’entreprise, il suit un parcours d’intégration. Il participe à des formations spécifiques sur la sécurité, mais aussi sur nos méthodes de maintenance d’ascenseur » explique Fabrice Grasseau.

 

Les équipes bénéficient ensuite d’une formation continue :

  • Les messages de sécurité sont renforcés au cours de réunions trimestrielles, abordant des points très spécifiques de la sécurité au travail. Dernier thème abordé ? Les consignes et procédures d’accès en cuvette et toit de cabine des ascenseurs.
  • Des réunions périodiques viennent compléter cette sensibilisation tout au long de l’année, en présentant à chaque fois un nouveau sujet de façon approfondie.

 

L’ambition affichée est claire : « nous nous assurons que les équipes Drieux-Combaluzier disposent des meilleures informations de sécurité possibles, pour mener à bien leurs missions au quotidien » confirme Fabrice Grasseau.

 

Quels dispositifs légaux assurent la protection des techniciens ?

 

Le technicien de maintenance évolue au cœur des dispositifs de sécurité de chaque ascenseur. Pour garantir la protection des équipes qui interviennent sur les installations, la loi Urbanisme et Habitat prévoit un certain nombre de dispositions légales :

 

  • Un dispositif de commande de manœuvre d’inspection et d’arrêt de la cabine, afin de protéger le personnel d’intervention opérant sur le toit de la cabine d’ascenseur, en gaine ou en cuvette. Comment le technicien sécurise-t-il sa position lors d’un contrôle ? Grâce à une balustrade de sécurité, également appelée DMPT (dispositif de maintien au poste de travail), qui vient délimiter sa zone de travail.
  • Un système permettant aux techniciens d’accéder sans danger aux locaux de machines ou de poulies.
  • Une protection avec marquage, ou une signalisation éliminant le risque de contact direct des équipes de maintenance avec des composants ou conducteurs nus sous tension, afin de prévenir tout choc électrique.
  • Un dispositif de protection du personnel d’intervention contre le risque de happement par les organes mobiles de transmission, notamment les poulies, les câbles ou encore les courroies. Pour prévenir tout risque de happement, les pièces en mouvement sont protégées par des capotages.
  • Un système d’éclairage fixe des zones de travail et de circulation, mais aussi dans les locaux de machines et de poulies. Assurer un éclairage suffisant des zones de travail et de circulation participe à une meilleure visibilité pour prévenir les accidents et permettre aux techniciens de travailler en toute sécurité.

 

Le contrat d’entretien, obligatoire, garantit un contrôle régulier de la conformité des ascenseurs. Les techniciens procèdent à des visites toutes les 6 semaines pour s’en assurer. Spécialiste de la fabrication, de la modernisation et de l’entretien d’ascenseurs pour tous les styles d’immeubles parisiens, Drieux-Combaluzier intervient régulièrement sur des modèles d’ascenseurs anciens. Un centre d’appel se tient à disposition 24h/24 et 7j/7 jours pour répondre aux dysfonctionnements potentiels rencontrés par les usagers.

 

« Drieux-Combaluzier s’engage dans des démarches d’amélioration continue afin de toujours réduire les temps d’intervention et ainsi améliorer la satisfaction de ses clients » conclut Fabrice Grasseau. L’entreprise affiche donc un taux de disponibilité unique de 99.3% et un temps d’intervention constaté de moins de 30 minutes, lorsqu’il s’agit d’évacuer des usagers bloqués.

 

Pour en apprendre davantage sur ces services, contactez les équipes Drieux-Combaluzier. Elles se tiennent à votre disposition pour répondre à chacune de vos questions.

 

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